jeudi 13 décembre 2007

Chamechaude matinale

5h, le réveil sonne... Pfouuuu, mais quelle idée???
6h: c'est parti pour une petite Chamechaude matinale. Départ à la frontale, il fait nuit noir... Arrivée à la brêche Arnaud, le soleil se lève, si c'est pas du timing parfait ça.... Descente dans de la poudre bien sympathique...
9h15: arrivée au boulot







Mer de nuage sur la vallée grenobloise

Photos: Juju's copyright

lundi 5 novembre 2007

Majorque

Et bien oui! A Majorque, on peut faire autre chose que la fête... La preuve: la semaine du 1er novembre, ce fut rando dans la Tramuntana (chaine de montagne au nord de l'île) en compagnie de Nelloche.

Le voyage avait pourtant mal commencé: annulation de notre vol aller à cause de la grève des hôtesses d'Air France. Nous arriverons finalement à bon port tard dans la nuit du samedi au dimanche... Ensuite, pour voir que nous étions franchement à l'arrache, nous avons eu de la chance... Récit...


Arrivée tardive à l'aéroport de Palma:"bon ben on va prendre le bus de ville, il doit bien passer quelque part pas loin de l'hotel..." En fait, prendre le bus quand on n'a pas le plan de la ville et que le chauffeur du bus n'a clairement pas envie de vous aider, ce n'est pas ce qu'il y a de plus simple pour réussir à trouver l'hôtel...
Le lendemain, réveil tardif puis départ pour Valdemossa, magnifique petit village à l'entrée de la Tramuntana. L'idée est d'attaquer notre traversée pédestre le lendemain, depuis ce village... Petit problème: impossible de trouver à se loger pour moins de 100€ la nuit... C'est décider, nous partons en bus pour Porto Soller puis nous reviendrons le lendemain matin en bus pour attaquer la traversée...

Une porte à Valdemossa

Valdemossa-Deia puis Deia-Soller: sur-motivation ce matin, lever 6h30, c'est décidé, aujourd'hui on double l'étape initialement prévue... Ca risque d'être long mais ça devrait passer...

Entendu 3/4h après le départ de la rando: "M%&#°@!!!, je me suis trompée de page en lisant le topo: on ne fait pas la bonne rando!!!" "Boarf, on est pas à un détour près aujourd'hui de toute façon..."

Vue sur la baie de Palma

Le village de Deia en bas et la vallée de Soller tout au fond (la fin de notre randonnée)Deia, village d'artistes
Cala Deia
Entre Deia et Lluc Alcari, 5min avant la pluie
Bien plus tard dans la journée, sous la pluie: "C'est là qu'on pourrait se dire qu'une carte serait utile... car je sais pas où on monte, mais on y monte...""Boarf, doit pas y avoir 36000 chemins sur cette ile, on va bien finir par se retrouver" oui, effectivement, et heureusement pour nous...

Résultat de cette première journée de marche: 8h de rando dont 3 sous la pluie et on a même pas réussi à se perdre... Et en plus, c'était super jolie...
21h: tout le monde dort...


Embassament d'es Cuber - Soller: Malgré le temps "un peu" menaçant pendant une bonne partie de la rando, nous avons décidé de jouer et de faire 2 détours en montant à l'Ofre puis à Mirador d'en Quesada. De ces 2 sommets, magnifique point de vue sur la Tramuntana et sur la vallée de Soller...

Entendu au sommet du Mirador d'en Quesada: "Bon ben on va arrêter les photos, ça y est, il pleut"...
Ensuite, ce fut descente dans les gorges magnifiques d'Es Barranc jusqu'à Porto Soller... sous une pluie diluvienne et sur des km de sentiers muletiers...


Depuis l'Ofre: Embassament d'es cuber, au fond
Vue panoramique de puis le sommet de l'Ofre
Depuis le sommet du Mirador d'en Quesada
Soller, la fin de notre randonnée...
on vient du pic à droite, l'Ofre
Nelly, sur le fameux sentier muletier
Biniaraix, petit village à côté de Soller

Résultat de cette 2e journée de marche: 6h de rando dont 2 sous des trombes d'eau mais des paysages forts sympathiques pour rattraper le tout...
Le soir, pour se réchauffer, ce fut sortie dans un bar de Porto Soller et discussion fort intéressante avec un gentil skipper. Steve, merci pour la tournée!


Embassament d'es Cuber - Lluc:
Ce matin là, il fallait avoir le moral: pluie dès le départ de la rando... Heureusement pour nous, cette dernière n'a pas duré... Entendu peu de temps après: "Chic, le vent se lève, il va chasser les nuages". En réalité, il s'est rapidement transformé en tempête, ce qui ne fut pas mieux...
Au final, rando assez physique: beaucoup de vent (pas très agréable quand en montée), des sentiers muletiers encore et toujours, et un sac bien lourd...
Entendu pendant la randonnée: "A priori, le chemin sur lequel on devrait être est en face sur l'autre versant"...



Nelly et son "parachute" qui se remplissait d'air à chaque rafale de vent
Arrivée à un col après une marche sans fin dans la tourmente
6h plus tard, le binôme arrive enfin au monastère de Lluc, sur les rotules...

Entendu le soir dans le monastère: "chic on passe Halloween chez les moines!"

Bilan de cette journée: 6h de marche en compagnie d'un vent à décorner un boeuf, une énorme ampoule et un genou en moins pour une des membres du binôme... 21h: les premiers ronflements se font entendre...


Lluc : Aujourd'hui, ça y est: nous sommes en novembre! Et en novembre, il n'y a plus de bus dans l'île (ou très peu). Heureusement pour nous, nous l'avons appris par un français avant de partir pour notre dernière étape de la traversée jusqu'à Pollença... En effet, une fois à Pollença, nous aurions eu grand mal à retourner sur Palma...

Solution de repli: le Puig Tomir, sommet panoramique au-dessus de Lluc... Malheureusement pour nous, un des 4 genoux de l'équipe n'est pas en meilleure forme aujourd'hui, nous ferons demi tour au 2/3 du parcours...
Entendu pendant la rando: "Bon, ça sert à rien de monter plus, je pourrais jamais redescendre", "C'est pas grave de toute façon, le sommet est complètement dans le brouillard, on aurait rien vu". Retour à Lluc quelques heures plus tard...

La cour du Monastère


Vue du monastère


Palma: Aujourd'hui dernier jour à Majorque, nous décidons de rentrer à Palma et d'en profiter pour visiter un peu la ville, réputée très jolie. Tout cela en mode trigenou...
On décide de faire d'abord un petit détour par la plage de Palma... "Heu, en fait il fait un peu frisqué pour ce baigner non?". Sur cette plage, nous sommes en Allemagne: tout est écrit en allemand et on a vite compris pourquoi: c'est l'invasion!!!
Ensuite, visite du centre historique puis soirée sympathique dans un quartier animé de Palma.





Au final, une semaine bien sympathique même si le temps n'était pas toujours au beau fixe... Et vive la rando sans carte! ...ou pô...

lundi 15 octobre 2007

Grand Veymont

Une fois n'est pas coutume: un peu de randonnée... Ce week-end, ce fut l'ascension du Grand Veymont, plus haut sommet du Vercors avec ses 2341m.






De la compagnie au pas de la ville



Au départ, nous étions partis pour une petite randonnée avec le sommet en aller-retour depuis le pas de la ville, au-dessus de Gresse en Vercors. Une fois au sommet, encore en pleine forme, nous avons décidé de redescendre de l'autre coté du Grand Veymont et de retourner à la voiture en formant une boucle en passant par le pas des bachassons... Une chose est sure, la prochaine fois, nous regarderons plus attentivement la carte... Partis pour une balade de #3h, nous avons finalement retrouvé la voiture, 7h, 20km, 1500m de D+ et autant de D- plus tard...
Ceci dit, le détour valait vraiment le... détour! Superbes vues sur le Vercors à la clé...

Le massif de la Chartreuse au loin et le Mont Blanc (à droite)
Au-dessus du pas de la ville

Boris et le Mont Aiguille
Depuis le sommet...


La partie nord de la chaine du Vercors à droite et les hauts plateaux à gauche
La partie sud du Vercors
Un bout du Mont Aiguille
Le Grand Veymont
Sympas les couleurs d'automne

Le Grand Veymont (à gauche) depuis Gresse-en-Vercors

lundi 3 septembre 2007

Mille milliards de mille Tabor

Ce dimanche, ce fut session grimpe+course d'arêtes. Au programme, les oreilles du loup: des arêtes situés sur le Tabor, dans le massif de la Matheysine.
Tout d'abord, tout commence avec la voie d'escalade "Viens voir le loup". 200m de haut, un bon rocher bien "gripant": voie bien sympathique même si les doigts ont eu un peu froid...
Pas de photos pendant l'escalade, j'ai vite compris que le reflexe en bandoulière n'était pas des plus pratique...


Vue sur La Mure du sommet de la voie. Au fond,la barrière du Vercors.


Vue sur l'Alpe du Grand Serre depuis le dernier relais de "Viens voir le loup"

Une fois la grimpette terminée. Nous voilà sur les arêtes des oreilles du loup. Il nous reste un peu moins de 300m de progression (le plus dur reste à faire). Ce fut un bon entrainement pour l'auto-assurage puisque qu'aucun point n'était présent. Première vraie sortie pour mes coinceurs!
Peu de photos nous plus, j'ai réessayé de balader l'appareil en bandoullière sur les arêtes. Il n'aura finalement fait que quelques mètres autour de mon cou...

On vient du gros bloc à droite...
Bobo devant le sommet du Tabor (à droite)

Tout ça pour ça... ;-)
Au final, une bien belle journée en montagne, un peu fatigante puisque nous aurons crapahuter pendant 10h, mais quelle ambiance là-haut!

mardi 14 août 2007

Voyage dans un troll de pays

Cela faisait longtemps que je voulais y aller, cet été mon souhait a été exaucé : 15 jours en Islande !

Le programme? On avisera sur place. Outre la réservation des billets d’avion, nous misons sur nos talents d'improvisation… Le sac sur le dos, la tente sur le sac et c’est parti !

Les lieus que nous avons finalement visité



Reykjavik : 1er jour, ça commence bien, quand nous arrivons enfin au camping (après quelques heures de trajet) il est 3h du mat’ et… il pleut… Ici commence l’optimisation du montage de tente par temps de pluie.








L'église de Reykjavik avec la statue de Leimur Ericsson en 1er plan


Le lendemain matin, visite de Reykjavik. Innocemment, je m’attendais à visiter une capitale au vrai sens du terme ; je n’avais pas pensé qu’il y avait un peu moins de 300 000 Islandais sur l’île… En moins d’1h (et encore, en s’arrêtant pour manger), nous avions fait le tour du centre ville. Direction l’aéroport pour nous envoler jusqu’à Akureyri. La vue de l’avion n’est pas mal du tout : de nombreux fjords creusés par l’érosion. Arrivé à Akureyri, il fait beau (enfin, il ne pleut pas) et il fait quand même un peu plus chaud que dans la capitale islandaise. La ville, sympathique, est située au fond d’un fjord.

Vue de l'aéroport d'Akureyri


Akureyri à Myvatn : Le moyen le plus pratique pour se déplacer en Islande lorsque l’on ne veut pas louer de 4*4, c’est le bus. Les lignes, spécialement aménagées pour les touristes, permettent de s’arrêter dans les endroits les plus touristiques. Nous avons donc rejoint Myvatn en faisant un petit détour en passant par Husavik (spot où l’on peut apercevoir des baleines) et le parc national de Jökulsárgljúfur. Le parc est désertique voire lunaire : du sable à perte de vue (on se rendra compte par la suite qu’il y a beaucoup de sables en Islande) avec quelques canyons par-ci par là.

Asbyrgi dans le parc national de Jökulsárgljúfur.

Hijodaklettar

Dettifoss, la plus puissante chute d'eau d'Europe, et surement une des plus belles...


La région de Myvatn : nous campons à Reykjalid, petite bourgade sur le bord du lac Myvatn. Montage express de la tente car sous la pluie…




Le cratère du volcan Hverfjall

Ici, on peut apercevoir des volcans à perte de vue (on se croirait un peu en Auvergne avec les fumerolles en plus !). Sur 2 ½ jours passés dans la région, 1 jour de grand beau temps puis de la pluie le reste du temps. Nous avons loué des vélos pendant 2 jours, bon moyen de se déplacer dans la région.

Le volcan Hverfjall avec le site de Dimmuborgir (grande coulée de lave). Dans ce site, nous nous rendons compte que ici, quand un chemin est interdit au vélo, c’est qu’il y a une bonne raison (chemin pas du tout roulant par exemple…)

Bains naturels de Myvatn : un bassin en plein air d’eau turquoise à 40°C. Il fait 3°C hors de l’eau, nous sommes entourés de volcans, c’est génial !

2er jour,il fait grand beau,nous décidons d'en profiter à maximum; la journée sera bien remplie...
Namafjall : des solfatares, des marmites de boue bouillonnantes...



La région de Krafla avec son cratère Viti et le Leirhnjúkshraun (immense coulée de lave encore fumante par endroit)


Le cratère Viti de Krafla





On est monté sur le petit sommet au-dessus du cratère Viti: vue superbe! Et en plus, il n'y avait personne, les autres touristes se contentent du tour du cratère.

Vue du sommet au-dessus du cratère Viti
Vue sur la centrale géothermique de Myvatn


Myvatn à Landmanalaugar : départ 8h30, arrivée prévue à 18h (ça va être long…).


En chemin, nous faisant quelques arrêts : Godafoss (photo à gauche), Aldeyjarfoss (photo ci-dessous)….


Notre bus au milieu de nul part

Paysage lunaire (du sable à perte de vue) pendant toute la journée, c’est impressionnant, on se sent vraiment au bout du monde. Puis tout à coup, des collines toutes colorées : bienvenue à Landmanalaugar !

Encore un montage de tente sous la pluie (ça va, on commence à bien gérer). Puis au surprise, un « hot pot » (piscine naturelle avec eau chaude) ! Nous y resterons plus d’1h…




Landmanalaugar à Skogar : 4 jours de trek. Au programme 70km à pied et un des plus beaux itinéraires d’Islande… Il parait que nous avons eu de la chance : pas une goutte de pluie en 4 jours ! Et une vue on ne peut plus sympathique…

Vue sur la vallée de Landmanalaugar
Il y a des endroits plus moches pour se balader...

Boris devant le premier refuge; on poursuivra la marche jusqu'au suivant à Alfatavatn car monter la tente à 1000m d'altitude avec un vent de folie ne nous faisait pas vraiment envie...
Arrivée sur Alftavatn, à 20km de Landmanalaugar

Nous faisons étape dans ce champ à côté du Lac Alftavatn. Sans la tempête qui nous a empêché de dormir, l'endroit aurait été paradisiaque....
Boris, dans la traversée d'un gué. Il y en aura eu quelques-uns pendant la rando, l'eau était toujours aussi froide (#3°C)

Arrivée sur Thorsmork, beaucoup de gens arrête le trek ici. Il nous restera encore 20km jusqu'à Skogar.

Dans la montée du pas entre Thorsmork et Skogar. On se retrouve entre 2 glaciers, pas mal comme coin...










Arrivée sur Skogar

Skogafoss

Skaftafell : petite bourgade (en fait, il n’y a qu’un camping) au pied du plus grand glacier d’Islande (grand comme la Corse), le Vatnajokull. Au programme du 1er jour : petite rando de 7h pour monter sur le Kristinartindar, un petit sommet entre 2 langues du glacier. 2h30 pour monter, 4h30 pour descendre, cherchez l’erreur (un bon gros détour en fait).




Boris devant une langue du Vatnajokull
En redescendant du Kristinartindar


Svartifoss et ses orgues basaltiques


Le 2e jour, le temps est moins au beau fixe, nous décidons de prendre un bus pour aller à Jokulsarlon (un petit coin de paradis dixit un célèbre guide touristique français). Le glacier se jette dans un lac qui se déverse ensuite dans la mer: icebergs garantis.

Effectivement, le lieu est plutôt chouette ; le beau temps en plus et cela doit être exceptionnel ! Nous avons pu voir les icebergs mais pas le glacier (merci le brouillard).





Retour sur Reykjavik : Avant dernier jour du voyage, il nous faut rentrer sur Reykjavik. Encore quelques heures de bus en perspectives… En chemin, nous nous arrêtons à Kirkjubaejarklaustur, Vik, Skogar, Seljandfoss (encore une cascade, on peut même passer derrière celle-ci), Hella, Selfoss




Vik


Dernier jour, une halte au Blue Lagoon avant de reprendre l’avion. Le Blue Lagoon, c’est une pisicine en plein air avec eau turquoise à 35/40°C, même principe qu’à Myvatn. L’endroit est très très touristique mais bon, je ne regrette pas ce petit bain à côté de la centrale hydroélectrique de Reykjavik…

Au revoir l'Islande...